UN ENGAGEMENT POUR CONTRIBUER A LA PRESERVATION DES ECOSYSTEMES MARINS EN POLYNESIE AVEC KLORANE BOTANICAL FOUNDATION
Un lagon en danger
Moorea, Tahiti... Qui pense à la Polynésie française voit des plages de sable fin, une nature luxuriante, des eaux turquoises et transparentes... Sauf que ce petit paradis est en danger, et le danger qui le menace ne se voit pas à l'oeil nu. C'est la pollution.
Dans la baie d'Opunohu à Moorea, on cultive l'ananas et l'agriculture maraichère est bien diversifiée dans les autres îles du territoire. Mais l'agriculture biologique est peu développée et les pesticides encore largement utilisées. Lors des fortes pluies, ils ruissellent dans les rivières jusqu'au lagon. La pollution qui en résulte a des conséquences sur l'eau, sur les récifs coralliens et les algues qui vivent en symbiose avec le corail, mais aussi sur les plantes aquatiques et les poissons qui peuplent le lagon.
Klorane Botanical Foundation s’associe au CNRS pour contribuer à la dépollution des lagons de Polynésie grâce aux plantes
L’objectif de Klorane Botanical Foundation en Polynésie est d’identifier des espèces locales aux vertus dépolluantes pour nettoyer le lagon en purifiant les eaux de ruissèlement en amont. Pour réaliser ce tour de force, Klorane Botanical Foundation s’associe à deux entités du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) : le Laboratoire de Chimie Bio Inspirée et Innovations Ecologiques (ChimEco) et le Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), pour un programme scientifique innovant.
Après avoir étudié plusieurs plantes locales telles que l'épinard local ou le liseron d'eau, c'est finalement le taro qui s'est avéré le plus performant dans son aptitude à absorber les polluants par sa racine. C'est une formidable découverte pour contribuer à l'équilibre des écosystèmes de Polynésie.